30 décembre 2011

Dans vos boites aux lettres

A La Belle Etoile de Noël vient de paraître. Ce numéro de 52 pages (!) est consacré au bonheur. Au sommaire :
  • Editorial, par Isabelle
  • Le coin du Padre : Ils sont nombreux à dire : « Qui nous fera voir le bonheur ? » Ps 4, 7, par le Padre Vincent Bedon
  • La clé du bonheur tient dans le oui de Marie, par Laurence
  • Quête du bonheur ou du plaisir ?, par Antoine
  • Marche devant : Regard sur Wilfried Thesiger, par Gwénola
  • Témoignages : Les Goums ? Que du bonheur : avant, pendant et après !, par Camille
  • La rivière nommée Bonheur, par Jean
Et vos rubriques habituelles : comptes-rendus de raids, du côté des lecteurs, nouvelles d’ici de là, et le calendrier des raids 2012.


Pas encore abonné ? C'est par ici.

Bonne lecture !

19 décembre 2011

Noël ! Noël !

La communauté Goum vous souhaite,
à chacun et de tout coeur,
une belle et sainte fête de Noël !

11 décembre 2011

AUBERGE GOUM à NANTES le 6 janvier 2012 : une première !

L'auberge parisienne fait des émules, sous la souriante houlette d'Isabelle !

Jeunes Goumiers de cet été ou vieux caussenards, nantais ou habitants du grand ouest, vous serez les bienvenus le vendredi 6 janvier 2012 à 19h15 à la chapelle Saint Marc, 43 rue Gaston Turpin. La messe sera célébrée par le Père Benoît BERTRAND, vicaire général à Nantes et aumônier Goum. Nous nous retrouverons ensuite pour dîner chez Véronique, rue Gambetta, à NANTES.

Pour cette première auberge nantaise, nous aurons la joie de fêter ensemble l’Épiphanie et de partager nos souvenirs de raids et nos projets pour l’été ! Une projection du diaporama des Goums vous sera proposée.

Vive le grand ouest !

14 novembre 2011

Une auberge de rentrée fraternelle

Près de 40 Goumiers étaient présents le 3 novembre dernier pour la première auberge Goum de l'année. L'occasion pour ceux qui ont marché ensemble cet été de se retrouver et de refaire le monde. Prochaine auberge le jeudi 9 février 2012 à SJDC. A vos agendas ;-)

Les premiers raids 2012 sont annoncés

Maroc, Corse, Causses : les premiers raids de Pâques sont connus. Contactez directement le lanceur à partir du calendrier du site.

28 septembre 2011

Prochaine Auberge Goums le jeudi 3 novembre

Plébiscitée par un grand nombre l'année dernieère, la désormais traditionnelle Auberge Goum reprend sont rythme de croisière.
Jeunes Goumiers de cet été où vieux caussenards, parisiens ou de passage, vous serez les bienvenus le

Jeudi 3 novembre 2011 à partir de 20h à l'Eglise St Joseph des Carmes, 70 rue de Vaugirard, Paris 6ème
Pour cette première auberge de l'année, nous aurons la joie de projeter les quelques photos des fins de raids de cet été (de beaux visages donc !!) et d'échanger nos témoignages.

NB : Chacun voudra bien apporter plat ou boisson à partager. S'il n'est pas nécessaire de prévénir de sa venue, un petit mail à webmestre@goums.org facilitera l'organisation de tous ! Plus d'infos sur http://lesgoums.blogspot.com

Je n'ai plus de smartphone, j'ai tué mon compte Facebook ... et je revis !

Trouvé sur le monde.fr, cet article intéressant à mettre sans hésiter en regard des finalités de notre aventure :

"Avez-vous été tenté un jour de déconnecter ? D'étouffer sous un oreiller smartphone ou iPad pour ne plus vérifier vos mails ni au coucher ni au lever ? Si cette envie vous effleure, sachez…que vous n'êtes pas seul. 53 % des Français ont répondu par l'affirmative à la question : "Avez-vous eu envie de ne pas vous connecter à Internet pendant plusieurs jours ?" posée par l'Ifop fin 2010. Un comble alors que les smartphones, qui permettent de naviguer sur Internet en tout lieu devraient équiper un Français sur deux d'ici à la fin de l'année selon la société d'études GFK

Ce paradoxe n'est pas uniquement français. Tandis que l'équipement technologique ne cesse de se démocratiser dans le monde, l'Australienne Susan Maushart vient de publier un livre témoignage sur ses six mois sans technologie avec trois adolescents ("The Winter of Our Disconnect"). Dans la même veine a été organisée aux Etats-Unis, les 4 et 5 mars, le second "national day of unplugging" ( "la journée nationale où l'on se débranche") imaginée par l'association Sabbath manifesto.

Le Monde.fr a lancé un appel à témoignages sous la formule : "Et vous, vous faites quoi pour déconnecter ?". Nous avons sélectionné quelques-unes des 166 réponses qui nous sont parvenues en quelques heures.

• Mon taux de stress a rapidement diminué, par Fernand


Comme beaucoup d'entre nous, je suis avec intérêt l'actualité technologique. Naturellement, j'ai fini par m'acheter un smartphone : grand écran, réactivité éclair, des applications incroyables et tout Internet au creux de la main. Très rapidement, je ne l'ai plus lâché. Plus de bouquins dans le métro, plus de balades rêveuses dans les rues. Toujours en train de regarder si un nouveau mail était arrivé, toujours en train de jeter un œil à la carte du coin, de vérifier quelque chose. Même dans la conversation avec les autres, on ne laisse plus de place à l'imprévu, à l'incertain, aux souvenirs. La sensation que soudain tout est plus simple, tout est à portée de main.

J'ai tenu comme ça quelques semaines, puis j'ai craqué. J'ai récupéré un vieux téléphone à clapet, sans Internet, sans applications. Les basiques : appeler et envoyer des messages. Mon taux de stress a rapidement diminué. J'ai rapidement réappris à me laisser suprendre, à me laisser porter, à me perdre même parfois. Bref, à vivre, à faire face tout seul aux aspérités du quotidien.

Notre perception de la réalité est déjà impactée par les smartphones, qui introduisent une médiation dans le plus simple de nos gestes, la plus saine de nos joies. Difficile de retourner en arrière, mais alors, quoi ? Commencer par réaliser qu'on s'approche dangereusement, concrètement, de la servitude volontaire...

• Se recentrer sur l'essentiel, par Claudia

Il y a sept ans j'ai éradiqué la télé, sans état d'âme. Trop difficile de gérer ce média envahissant et chronophage. Perte d'énergie importante sans assurance au final de bien gérer. Forte de tout ce que mon foyer a gagné en perdant la télé, j'ai continué à appliquer ce principe, si on laisse un doigt dans l'engrenage, on se fait bouffer le bras. J'ai besoin d'un téléphone portable, je ne suis pas non plus contre le confort. Par contre je n'ai pas besoin qu'on m'invente sans cesse de nouveaux besoins. J'ai donc exigé que mon téléphone soit un téléphone, rien de plus...
A retrouver en intégralité sur le site du monde.fr

29 août 2011

Les Goums de retour des JMJ

Fin du raid en Corbières et direction l'Espagne, pour une partie des participants au raid lancé par Stéphane et le Padre Dominique. Première étape à Barcelone et à la Basilique de la Sagrada Famiglia : un siècle d'architecture moderne ça vaut le voyage ! Belle messe et veillée du 15 août avec les JMJistes du diocèse de Paris, dans une ambiance vive et chantante, visite de la Cathédrale de Barcelone beaucoup plus… classique !

Après cette immersion dans les foules catalanes, nous partons pour le désert espagnol où Roberto et et nos frères goumiers italiens nous attendent. Nous faisons une journée et une nuit de marche ensemble pour découvrir une région idéale, un paradis de goums : le désert d'Albarracin, avant de toucher enfin Madrid sur le Campus de l'université. Là, grâce à Roberto, nous bénéficions de facilités auprès du Mouvement des Scouts Catholiques espagnol. Nouvelle nuit à la belle-étoile.
Dans ces JMJ hautes en couleur, nos huit jours de marche au désert nous aident à garder le goût de la simplicité ... et le goût de la prière.
Ainsi lors de l’immense rassemblement final des JMJ et de la spectaculaire tempête ce samedi soir, nous apprécions de nous être réfugiés "par hasard" dans la tente de l'adoration. Tout près de 2 millions de jeunes catholiques, devant Jésus, nous continuons ici le cœur à cœur commencé dans le désert des Corbières. Puis vient la messe avec le Saint Père, les efforts de certains pour aller au plus près du podium seront récompensés par une communion concrète. Le dernier "signe" fut de nous retrouver tous réunis à nouveau dans les mouvements fluctuants des centaines de milliers de jeunes.

Bravo et merci à Stéphane d'avoir relevé le défi ! Un raid au Brésil en 2013 ?

Les Corbières en images :

8 jours de marche dans le désert pour s’unifier : le témoignage de Clémence

Une semaine de marche dans le désert des Causses, avec, au menu, un kilo de riz et la prière quotidienne, c’est l’expérience inédite qu’a vécu Clémence Houdaille, journaliste à Radio Notre Dame, lors d’un raid goum. Son témoignage est à retrouver en intégralité sur le site du Pélerin Magazine :
Pour la première fois, je me lance dans l’aventure du goum. Nous sommes douze, y compris le « lanceur » (l’organisateur) et le Padre (l’aumônier) à nous retrouver à Saint-Georges-de-Luzençon, dans l’Aveyron. Douze qui ne nous connaissions pas avant cette semaine.

Mon sac est le plus léger possible, lesté du kilo de riz réglementaire. Celui-ci constituera l’essentiel des deux repas quotidiens en un menu invariable. La seule possibilité de l’améliorer sera ce que nous offrira la nature, puisque nous avons laissé au départ notre argent, avec nos montres, papiers, téléphones et appareils photos.

Les premiers kilomètres sont rudes : 400 mètres de dénivelés dès la sortie du village. C’est voulu, parait-il, pour nous « arracher au monde ». Pas de doute, on s’arrache ! Mes co-goumiers ont l’air beaucoup plus fringuant que moi...
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21 juillet 2011

Au pas des Goums, juillet 2011

Patrimoine mondial, Aventure, Saint-Ex, canards sauvages et JMJ : la toute nouvelle newsletter de juillet est à découvrir ici : http://ymlp.com/z7yQNY

12 juillet 2011

les raids d'été sont lancés

Paul-Etienne, Laurent, Grégory et Xavier ont largué les amarres le week-end dernier pour 8 jours de raid au désert. Ils ont ouvert le bal des raids d'été 2011.

Beaux raids à tous et à chacun d'entre vous.

30 juin 2011

Au pas des Goums, Juin 2011

La dernière newsletter de l'Aventure Goum vient de paraître. Retrouvez-là en cliquant ici et découvrez les dernières actualités des Goums. A lire notamment,
  • Le magnifique témoignage de Loic, Goumier, ordonné prêtre dimanche dernier à Toulon.
  • Nos Causses classés au Patrimoine Mondial de l'Unesco
  • Une formule originale : RAID + JMJ
  • La photo du mois
  • Tous nos raids
  • Et bien d'autres choses encore !

24 juin 2011

Culture (G)oums : Pourquoi attendre 20 ans ?

Nous savons certes depuis Corneille "qu'aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre d'années"... Les Goums, dans leur sagesse, ont néanmoins fixé l'âge minimum de participation à leur raid à 20 ans. C'est la règle depuis 40 ans. L'expérience a démontré en effet que cet à cet âge qu'on a - en général... -, la maturité physique et psychologique nécessaire pour affronter cette expérience unique en son genre et somme toute assez radicale !
Cela ne va pas sans créer chez quelques uns, nous en sommes conscients, une grande impatience, dès 18 ou 19 ans...
Mais qu'ils se consolent : cette année de patience est le gage d'un raid vécu à plein dont ils tireront l'an prochain tout le bénéfice !

22 juin 2011

BXVI : L'homme ne peut pas être dominé par la technique et devenir son sujet

Magnifique allocution de notre Saint-Père le Pape devant les ambassadeurs le 16 juin dernier :

Mesdame et Messieurs les Ambassadeurs,
C’est avec joie que je vous reçois ce matin au Palais apostolique […] Puisque j’ai l’opportunité de rencontrer chacun d’entre vous de manière particulière, je désire maintenant parler plus largement. Le premier semestre de cette année a été marqué par d’innombrables tragédies qui ont touché la nature, la technique et les peuples. L’ampleur de telles catastrophes nous interroge. C’est l’homme qui est premier, il est bon de le rappeler. L’homme, à qui Dieu a confié la bonne gestion de la nature, ne peut pas être dominé par la technique et devenir son sujet. Une telle prise de conscience doit amener les Etats à réfléchir ensemble sur l’avenir à court terme de la planète, face à leurs responsabilités à l’égard de notre vie et des technologies. L’écologie humaine est une nécessité impérative. Adopter en tout une manière de vivre respectueuse de l’environnement et soutenir la recherche et l’exploitation d’énergies propres qui sauvegardent le patrimoine de la création et soient sans danger pour l’homme, doivent être des priorités politiques et économiques.

Dans ce sens, il s’avère nécessaire de revoir totalement notre approche de la nature. Elle n’est pas uniquement un espace exploitable ou ludique. Elle est le lieu natif de l’homme, sa "maison" en quelque sorte. Elle nous est essentielle.

Le changement de mentalité dans ce domaine, voire les contraintes que cela entraine, doit permettre d’arriver rapidement à un art de vivre ensemble qui respecte l’alliance entre l’homme et la nature, sans laquelle la famille humaine risque de disparaître. Une réflexion sérieuse doit donc être conduite et des solutions précises et viables doivent être proposées. L’ensemble des gouvernants doit s’engager à protéger la nature et l’aider à remplir son rôle essentiel pour la survie de l’humanité. Les Nations Unies me semblent être le cadre naturel d’une telle réflexion qui ne devra pas être obscurcie par des intérêts politiques et économiques aveuglément partisans, afin de privilégier la solidarité par rapport à l’intérêt particulier.

Il convient aussi de s’interroger sur la juste place de la technique. Les prouesses dont elle est capable vont de pair avec des désastres sociaux et écologiques. En dilatant l’aspect relationnel du travail à la planète, la technique imprime à la mondialisation un rythme particulièrement accéléré. Or, le fondement du dynamisme du progrès revient à l’homme qui travaille, et non à la technique qui n’est qu’une création humaine. Miser tout sur elle ou croire qu’elle est l’agent exclusif du progrès, ou du bonheur, entraîne une chosification de l’homme qui aboutit à l’aveuglement et au malheur quand celui-ci lui attribue et lui délègue des pouvoirs qu’elle n’a pas.
Il suffit de constater les "dégâts" du progrès et les dangers que fait courir à l’humanité une technique toute-puissante et finalement non maîtrisée. La technique qui domine l’homme, le prive de son humanité. L’orgueil qu’elle engendre a fait naître dans nos sociétés un économisme intraitable et un certain hédonisme qui détermine subjectivement et égoïstement les comportements. L’affaiblissement du primat de l’humain entraîne un égarement existentiel et une perte du sens de la vie. Car la vision de l’homme et des choses sans référence à la transcendance déracine l’homme de la terre et, plus fondamentalement, en appauvrit l’identité même. Il est donc urgent d’arriver à conjuguer la technique avec une forte dimension éthique, car la capacité qu’a l’homme de transformer, et, en un sens, de créer le monde par son travail s’accomplit toujours à partir du premier don originel des choses fait par Dieu (Jean-Paul II, Centesimus annus, 37). La technique doit aider la nature à s’épanouir dans la ligne voulue par le Créateur. En travaillant ainsi, le chercheur et le scientifique adhèrent au dessein de Dieu qui a voulu que l’homme soit le sommet et le gestionnaire de la création. Des solutions basées sur ce fondement protégeront la vie de l’homme et sa vulnérabilité, ainsi que les droits des générations présentes et à venir. Et l’humanité pourra continuer de bénéficier des progrès que l’homme, par son intelligence, parvient à réaliser.

Conscients du risque que court l’humanité face à une technique vue comme une "réponse" plus efficiente que le volontarisme politique ou le patient effort d’éducation pour civiliser les mœurs, les gouvernants doivent promouvoir un humanisme respectueux de la dimension spirituelle et religieuse de l’homme. Car la dignité de la personne humaine ne varie pas avec la fluctuation des opinions. Respecter son aspiration à la justice et à la paix permet la construction d’une société qui se promeut elle-même, quand elle soutient la famille ou qu’elle refuse, par exemple, le primat exclusif de la finance. Un pays vit de la plénitude de la vie des citoyens qui le composent, chacun étant conscient de ses propres responsabilités et pouvant faire valoir ses propres convictions. Bien plus, la tension naturelle vers le vrai et vers le bien est source d’un dynamisme qui engendre la volonté de collaborer pour réaliser le bien commun. Ainsi la vie sociale peut s’enrichir constamment en intégrant la diversité culturelle et religieuse par le partage de valeurs, source de fraternité et de communion. La vie en société devant être considérée avant tout comme une réalité d’ordre spirituel, les responsables politiques ont la mission de guider les peuples vers l’harmonie humaine et vers la sagesse tant désirées, qui doivent culminer dans la liberté religieuse, visage authentique de la paix... (...)

20 juin 2011

En route vers nos raids d'été

Les 50 personnes présentes jeudi dernier à SJDC ne nous démentirons pas : l'approche de l'été donne des ailes et une furieuse envie de (re)partir au désert.

Beaux raids à tous !

Projection du DVD des Goums sur les murs de SJDC.